À Lille, les soutiens d’Emmanuel Macron optimistes pour la suite
À l’intérieur du Hall Princess, un bar lounge du Vieux Lille, près de 200 sympathisant ont fêté l’accession d’Emmanuel Macron au second tour. Des militants confiants, qui veulent transformer l’essai le 7 mai.
Des cris, des sourires francs, des applaudissements et des larmes de joie. Voilà comment pourrait être décrite l’atmosphère du Hall Princess quelques minutes après l’annonce des résultats du premier tour.
Après une attente insoutenable et « stressante » pour de nombreux militants, c’est la délivrance pour eux. Les sympathisants d’En Marche du Nord exultent et scandent des « Macron Président » : ils sont arrivés devant Marine Le Pen au premier tour.
À l’issue du résultat, c’est l’optimisme et la confiance qui prédominent. « Il ne faut pas crier victoire trop vite, mais maintenant, on s’attend à un rassemblement républicain pour nous », s’enthousiasme Didier, un sympathisant En Marche. Il affiche un objectif : « Maintenant, on veut faire descendre le FN en-dessous de 40%. Sous la barre des 30, ce serait l’idéal !»
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Véronique, sa femme, confirme : « Le seul bémol, c’est qu’on est dégoûté de voir le FN aussi haut. » Le quadragénaire ajoute : « On sent une vraie dynamique ici. Je suis sûr qu’on va transformer l’essai pour les législatives. »
Près du comptoir du bar, Marwa et Dia exultent : « Après toutes les critiques dont on a fait l’objet, arriver en tête… » Dia l’interrompt : « Il y a un an, on n’était rien. C’est inespéré. »
Pour Christophe Itier, possible (et probable) candidat En Marche dans la première circonscription de Lille, « ces résultats et cette participation sont une bonne nouvelle pour la France et la démocratie ». Très fier, il estime qu’Emmanuel Macron est « désormais maître de son destin », et constate « le rejet des électeurs envers les partis du système ». Comme beaucoup d’autres militants, il estime que « ce soir, les grands partis traditionnels vont devoir se remettre en question ».
Antoine Laurent
